Pourquoi ma fille ne voulait pas participer à des camps d’été ?

 

« NON » je ne veux pas participer au Camp!

Nous sommes nombreux à vanter les mérites des camps d’été auprès de nos jeunes.  Les camps d’été sont une opportunité incroyable pour que nos jeunes développent la débrouillardise, de nouvelles compétences et d’accomplissement qui sont des ingrédients essentiels pour se forger une bonne estime de soi.

Pourquoi certains enfants, comme ma fille Paméla, ont les camps d’été en horreur ?

Tout d’abord, même si ce n’était pas le cas de ma fille, la séparation de la famille pour 1 semaine ou 2 peut être inquiétante pour les enfants.   « S’il arrivait quelque chose à mes parents pendant que je suis au camp? Et si je m’ennuie d’eux et que je ne peux pas les contacter? Et s’ils deviennent malades ou qu’ils ont un accident? » La peur de la perte de l’être aimé…Voilà ce qui m’empêchait personnellement de vouloir aller dans un camp et même de coucher chez des amies même pour une nuit !

Pour Paméla, c’était d’autres raisons qui l’empêchaient d’accepter d’aller dans un camp :

« Si je ne me fait pas d’amis? Et si les animateurs ne sont pas gentils et m’empêchent de faire les choses que j’aime? Ou que je ne réussis pas à faire une activité et que les animateurs me font des remarques diminuantes devant les autres, ou que les autres jeunes rient de moins parce que je fais des erreurs ? »

Partir de l’intérêt de l’enfant est primordial.  Nous avions réussi à faire participer Paméla a un camp spécialisé avec les chevaux et elle est revenue encore plus réticente à participer à des camps car une monitrice avait blessé son amour propre en lui reprochant de ne pas retenir les informations concernant les parties du corps du cheval.  Elle lui avait dit devant les autres participants qu’elle ne devait pas être très bonne à l’école !

L’autre raison pourquoi Paméla ne voulait plus aller dans les camps de jour, c’était le manque de dynamisme de certains moniteurs ainsi que le choix des activités qui l’ennuyait.  Il y avait beaucoup d’interdit et d’attente quand ils faisaient des sorties.  On peut comprendre qu’avec le nombre d’enfants qui participent dans les camps un encadrement rigoureux est justifié et nécessaire à la sécurité en tout temps.

Il y a plusieurs conditions gagnantes pour qu’un jeune aime vivre la vie de camp :

  1. Les activités répondent à ses intérêts
  2. La programmation est variée et intéressante avec des défis mesurés et personnalisés
  3. L’ingrédient le plus important : Les animateurs !!! Ils doivent être dynamiques, motivés et c’est encore mieux quand les animateurs ont différents champs d’expertise (ex. biologie, médecine, tourisme d’aventure, kinésiologie) et qu’ils partagent leur passion et connaissances aux jeunes.
  4. Encourager le jeune à bien s’alimenter et s’hydrater ainsi que d’avoir du temps pour récupérer dans le plaisir !

Amélie Doré est une guide et kinésiologue chez Kinadapt depuis 6 ans.  Elle a été pendant ses études collégiales et universitaires, monitrice de camp.  Voici son témoignage sur la vie de camp: La vision d’une animatrice de camp

 

Le camp d’été t’intéresse? Par ici pour plus d’information !

 

Coordonatrice de la meute à 2, 3 et 4 pattes
Et maman de Paméla
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